Ce séminaire vise à analyser la criminalité féminine en RD Congo. L’examen des statistiques criminelles montre que la grande partie des criminels est constituée d’hommes. Le nombre des femmes criminelles est réduit comparativement à celui d’hommes. En effet, les statistiques pénitentiaires de la prison centrale de Bukavu de 2017 montrent que 35 femmes sur 1445 détenus furent incarcérées soit un taux de 2,4 pourcents d’incarcération des femmes. A l’année 2016, la RD Congo comptait 20 550 détenus dont 616 femmes sur toute l’étendue de la République. La proportion des femmes détenues était donc de 3 pourcents. Selon les statistiques pénitentiaires mondiales de 2018, les femmes détenues représentent 6,9 pourcents de la population carcérale et 3,4 pourcents en Afrique. Eu égard à ce qui précède, peut-on alors estimer que la criminalité est liée au sexe ? Qu’est-ce qui explique le nombre réduit des femmes dans les statistiques de la criminalité ? Quelles sont les formes de criminalité commises par les femmes ? Comment les prévenir ?
Le présent séminaire a pour finalité d’apporter des éléments de réponse aux questions susmentionnées. Quatre thèmes principaux seront abordés :
1. Le nombre réduit des femmes dans les statistiques criminelles : Une analyse des facteurs explicatifs
2. Les formes de criminalité commises par les femmes de la ville de Bukavu
3. Les facteurs explicatifs de la criminalité féminine
4. La prévention de la criminalité féminine
Le premier thème sera abordé par l’enseignant sur la plateforme Moodle. Les autres thèmes seront traités par les étudiants.
Le cours de psychologie judiciaire examine l’expertise psychologique devant les juridictions et la psychologie des personnes qui interviennent devant les cours et tribunaux. Il est essentiellement consacré à la présentation de l’objet de la psychologie judiciaire, à l’examen de la psychologie du juge, des témoins, plaignants, inculpés ou prévenus. Il porte également sur l’examen psychologique des victimes et l’intervention du psychologue auprès des mineurs. Enfin, ce cours examine l’intervention du psychologue clinicien ou du psychiatre devant la justice.